Sous-location à Paris : ce que dit la loi (et les risques que personne ne vous dit clairement)

Sous-location à Paris : ce que dit la loi (et les risques que personne ne vous dit clairement)

Vous vivez à Paris, vous payez un loyer qui grimpe chaque année, et la tentation est forte : pourquoi ne pas sous-louer votre appartement quelques jours ou semaines, histoire d’arrondir les fins de mois ?
Erreur fatale ❌.
Car la sous-location à Paris est un sujet explosif… et la loi est bien plus stricte que beaucoup ne l’imaginent. Avant de prendre le moindre risque, voici ce que vous devez absolument savoir.

1. La sous-location à Paris : que dit la loi ?

En France, la sous-location est encadrée par l’article 8 de la loi du 6 juillet 1989.
👉 Règle claire : il est interdit de sous-louer son logement sans l’accord écrit du propriétaire.

Cela signifie :

  • Vous devez demander une autorisation écrite de votre bailleur.

  • Si le logement est en copropriété, il faut aussi vérifier que le règlement de copropriété n’interdit pas la pratique.

  • Le prix du loyer payé par le sous-locataire ne peut pas dépasser le montant du loyer principal au prorata.

Sans ce double cadre, la sous-location est illégale.

2. Les risques en cas de sous-location illégale

On pense souvent : “Tout le monde le fait, je ne risque pas grand-chose…”. Grave erreur.

Voici ce que vous encourez si vous sous-louez sans autorisation :

  • Résiliation du bail par le propriétaire.

  • Expulsion pure et simple.

  • Restitution des loyers perçus : le sous-locataire peut vous demander de lui rendre l’argent qu’il vous a payé.

  • Sanctions judiciaires si le bailleur saisit le tribunal.

👉 À Paris, la mairie multiplie les contrôles, surtout depuis la flambée des locations type Airbnb. Résultat : des dizaines de locataires perdent chaque année leur logement à cause de la sous-location illégale.

3. Airbnb et la sous-location : un piège très courant

Beaucoup de locataires parisiens se disent : “Je vais louer mon appart sur Airbnb quelques jours, qui le saura ?”.
Problème : les plateformes sont désormais surveillées par la mairie et croisent leurs données avec les registres d’imposition.

  • Sans autorisation du propriétaire, vous êtes hors la loi.

  • Si vous dépassez 120 jours de location par an, vous risquez aussi une amende pouvant aller jusqu’à 50 000 €.

⚠️ Même quelques jours de sous-location peuvent suffire à déclencher une procédure.

4. Pourquoi autant de restrictions à Paris ?

La capitale connaît une pénurie de logements.
Chaque appartement soustrait au marché classique aggrave la crise. C’est pourquoi la loi encadre sévèrement la sous-location et les locations de courte durée.

👉 La mairie de Paris veut protéger les locataires “classiques” et limiter la spéculation.

5. Existe-t-il des alternatives légales ?

Oui, mais elles nécessitent d’être transparent avec le propriétaire.

  • Demandez une autorisation écrite : certains bailleurs acceptent si la sous-location reste ponctuelle.

  • Passez par un avenant au bail.

  • Respectez le prix du loyer principal : vous ne pouvez pas faire de bénéfice.

Sinon, la seule option légale reste de devenir propriétaire vous-même… et de gérer vos locations librement.

6. Les détails qu’on oublie souvent

  • Le sous-locataire a des droits : s’il découvre que la sous-location est illégale, il peut saisir la justice.

  • Votre assurance habitation peut refuser de couvrir un sinistre en cas de sous-location non déclarée.

  • En cas de plainte du voisinage (bruit, nuisances), vous serez le seul responsable.

👉 La plupart des locataires ne découvrent ces risques qu’après coup… quand il est trop tard.

7. Et si on parlait d’un intérieur bien tenu ?

Sous-louer sans autorisation, c’est courir vers des problèmes. Mais au lieu de chercher à “bricoler” des solutions illégales, pourquoi ne pas investir dans ce qui rend vraiment votre logement agréable et fonctionnel ?
Un intérieur bien entretenu attire toujours les compliments, sans risque.

Et cela passe aussi par des détails du quotidien : salle de bain propre, cuisine bien équipée, accessoires malins.
C’est là que des petites choses simples comme un porte-savon mural ou design changent tout : hygiène, style et praticité.
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Conclusion : la sous-location à Paris, une fausse bonne idée

En résumé :

  • Sans accord écrit du propriétaire, c’est interdit.

  • Vous risquez la résiliation du bail, l’expulsion et le remboursement des loyers.

  • Les plateformes type Airbnb ne vous protègent pas des sanctions.

👉 La seule vraie bonne idée ? Rester dans la légalité et investir dans votre confort au quotidien.
Et si vous cherchez à améliorer votre intérieur facilement, sans stress et sans risque, commencez par les petits détails qui changent tout : Boutique Porte Savon.

Parce que la vraie tranquillité ne s’achète pas avec une sous-location risquée… mais avec un intérieur où l’on se sent bien.

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